TANT QU’IL Y AURA DES GARBADROMES, ZEGUENDROMES OU ATTIEKEDROMES, la Côte d’Ivoire se développera…

Le garba est un plat populaire ivoirien à base de semoule de manioc accompagnée de thon, essentiellement vendu dans de petites échoppes de rue appelée garbadromes généralement tenues par des hommes tandis que l’Attiékédrome est tenu par des femmes .il faut faire une distinction entre garba et  Attiéké.   Les garba est accompagné de poisson thon frit tandis que l’Attiéké de poissons quelconques et plus d’autres épices féminines.


Il se compose d’attiéké (semoule de manioc) et de morceaux de thon frits accompagnés de piments frais hachés et, selon les variantes, de tomate et d’oignon, le tout relevé par un cube d’assaisonnement (essentiellement le cube Maggi). On l’appelle aussi attiéké-poisson, zéguen, foin, guéro, ganguatte, béton, « dur » ou zeh. Il constitue par excellence le repas rapide et bon marché des jeunes Abidjanais.

La dénomination « garba » est manifestement liée au fait que ce mets est essentiellement vendu par des ressortissants nigériens, « Garba » qui signifie « garçon », étant un patronyme populaire au Niger. C’est en 1990, avec l’arrivée du zouglou, un genre musical ivoirien, que le garba a été de plus en plus prisé par les Ivoiriens. Les « garbadromes » se sont en effet installés le long des cités universitaires comme celle de Yopougon, endroit où est né le zouglou.

Les ivoiriens ont développé un amour pour ce met au point où ils se retrouvent incapable de s’en passer. Le garba est ce à quoi un expatrié ivoirien pense dès son retour au pays. Il pourrait donc faire partir des piliers de développement de la Côte d’Ivoire. Il attire non seulement les ivoirien mais c’est un met qu’on ne peut éviter d’en redemander après consommation.

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